Lu sur le site de Science et Vie
Parce qu’il pleut déjà… en altitude !
Cette rafale
d’air frais, qui soulève les poussières et fait bruisser les feuilles en
même temps que le ciel s’assombrit, naît souvent à la fin d’une journée
estivale, sous le nuage le plus dense et le plus épais, doté du plus
grand développement vertical du bestiaire météorologique : le cumulonimbus.
Lorsque l’air humide des basses couches de l’atmosphère, chauffé par le
soleil, se dilate, il entame une irrésistible ascension. En altitude,
il rencontre des masses d’air froid et se condense, donnant naissance à
ces fameux cumulonimbus. Au centre de ce nuage, de minuscules
gouttelettes d’eau, à force de grossir, nourries par l’humidité
ambiante, finissent par chuter sous l’effet de la gravité : il pleut.
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