Nairobi, premier exportateur de fleurs
coupées à destination de l’Europe, réalise un tiers de sa production à
l’occasion de la “fête des amoureux”. Un secteur prospère mais au fort
impact social et environnemental. Reportage au cœur de la vallée des
roses, sur les rives du lac Naivasha.
Il est 8 heures et on entend les oiseaux
chanter dans la serre. Jemima Wanjiku fredonne elle aussi quelques notes
en enfilant ses gants. Sécateur en main, elle parcourt les longues
allées de rosiers à la recherche des boutons presque éclos, coupe les
tiges et les rassemble sans même interrompre sa marche. Immédiatement
après leur récolte, les fleurs sont transportées dans l’atelier
attenant. Là, l’effervescence règne. Des centaines de petites mains
saisissent, sectionnent, effeuillent, ajustent et rassemblent les tiges
en bouquets. Le temps est compté. Ces roses, cultivées par la ferme
horticole Wildfire sur le lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au
nord de Nairobi, au Kenya, doivent arriver le lendemain sur les étals
français, anglais ou hollandais pour la Saint-Valentin.
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