Gao, Kidal, Tombouctou : les trois capitales régionales du nord du Mali
sont tombées en moins de trois jours (du 30 mars au 1er avril 2012),
deux mois après le déclenchement de la rébellion, provoquant la débâcle
de l’armée. L’administration, les services publics et financiers ont été
anéantis dans l’ensemble du nord du pays par les rebelles touaregs et
leurs alliés islamistes, les cycles de production et les réseaux
d’échange désorganisés, ce qui laisse craindre une véritable
désintégration sociale dans cette région déjà très vulnérable aux aléas
climatiques (à l’automne 2011, les observateurs faisaient état d’un
risque de crise alimentaire grave dans la zone sahélienne). Au début du
mois de mai, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés
(UNHCR) et la Croix Rouge estimaient à 320 000 le nombre des réfugiés et
des personnes déplacées.
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