La crise syrienne s’éternise. Pour l’instant, en tout cas, ni les
discours du pouvoir annonçant qu’il va écraser l’opposition, ni les
espoirs des Occidentaux que le régime s’effondre ne se sont réalisés.
Et le pays paie un prix élevé pour cette impasse, coût qu’il est
difficile de chiffrer – des dizaines de milliers de morts, un nombre
incalculable de blessés, bientôt 200 000 réfugiés à l’étranger. Cette
descente dans l’abîme érode la fabrique même de la société, dressant les
communautés les unes contre les autres, les villageois contre leurs
voisins.
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