Vingt ans après le Sommet de la Terre de 1992, qui a donné naissance aux
conventions sur le climat, la biodiversité ou la désertification,
l’édition 2012 a déçu. Rebaptisée «Rio + Vain» ou «Rio - 20», elle
souffre d’une cruelle absence d’ambition. Dès mardi soir, sous la
houlette du ministre brésilien des Affaires étrangères, les
négociateurs, au travail depuis le 13 juin, avaient trouvé un accord,
échappant à l’arbitrage politique des chefs d’Etat arrivés le lendemain.
Vendredi, les 191 pays représentés à Rio ont ratifié le projet de
déclaration finale, 49 pages intitulées «Le futur que nous voulons». «Ce futur n’est pas dans ce texte»,
ont rétorqué les leaders de la société civile, parties prenantes de la
préparation de la conférence, mais qui ont adressé jeudi une lettre aux
Nations unies pour se désolidariser d’un texte dénué «d’engagements concrets».
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Sur le même site, voir aussi :
Développement durable : le Sommet atterre
Rio +20 : "les leaders politiques ont choisi de ne pas avancer"
Et le dossier complet : ici
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