samedi 14 février 2015

Au Kenya, les roses épineuses de la Saint-Valentin

Lu sur le site du Monde - Planète

   Nairobi, premier exportateur de fleurs coupées à destination de l’Europe, réalise un tiers de sa production à l’occasion de la “fête des amoureux”. Un secteur prospère mais au fort impact social et environnemental. Reportage au cœur de la vallée des roses, sur les rives du lac Naivasha.
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    Il est 8 heures et on entend les oiseaux chanter dans la serre. Jemima Wanjiku fredonne elle aussi quelques notes en enfilant ses gants. Sécateur en main, elle parcourt les longues allées de rosiers à la recherche des boutons presque éclos, coupe les tiges et les rassemble sans même interrompre sa marche. Immédiatement après leur récolte, les fleurs sont transportées dans l’atelier attenant. Là, l’effervescence règne. Des centaines de petites mains saisissent, sectionnent, effeuillent, ajustent et rassemblent les tiges en bouquets. Le temps est compté. Ces roses, cultivées par la ferme horticole Wildfire sur le lac Naivasha, à une centaine de kilomètres au nord de Nairobi, au Kenya, doivent arriver le lendemain sur les étals français, anglais ou hollandais pour la Saint-Valentin.

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