
Les responsables de Total se veulent rassurants: selon eux, même si le gaz s'échappait de la poche située à 4 000 mètres de profondeur, là où la pression est anormale, il ne remonterait probablement pas à la surface. Il s'évacuerait par une faille située à 1000 mètres de profondeur.
12 h 20, le même jour. Un énorme "bang" retentit sur la plate-forme, située à 240 km de la ville écossaise d'Aberdeen. Un liquide noirâtre sort du puits, suivi rapidement de gaz. Le personnel situé à l'extérieur se met à courir pour chercher refuge. Dans la cantine, où une bonne partie des 238 membres se trouve à cette heure du déjeuner - au menu, rôti du dimanche -, l'alarme retentit. Le plus sévère accident en mer du Nord depuis deux décennies venait de commencer.
Sur le site du Monde également : Elgin : une intervention d'un million de dollars par jour
Et sur le site du Courrier International, un article plus prospectif : La fuite de gaz de Total et notre fuite en avant
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